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Les sociétés modernes ont été les artisans, en même temps que les témoins, d'une mutation profonde et inédite des rapports entre les sexes. Cette révolution idéologique, sociétale et politique sans précédent, elle-même favorisée par les avancées considérables dans le domaine des biotechnologies de la reproduction, a contribué à donner au « féminin » des prérogatives encore jamais atteintes face à l'appauvrissement inéluctable du « masculin » pointé par de nombreux auteurs. Le juridique qui s'appuie sur le principe d'égalité régulièrement mis en avant lorsqu'il s'agit de traiter de la question des rapports entre les sexes, s'averre paradoxalement impuissant à régler de manière équitable la plus part des conflits qui émergent au sein des couples. Partant de l'hypothèse que cette asymétrie de statuts trouve son origine dans un déterminisme biologique irréductible, cette réflexion propose une autre lecture, sans doute à contre courant, des rapports entre les sexes à la lumière des nouvelles dispositions juridiques et des lois récemment adoptées en matière de bioéthique.