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La mondialisation réanime les polémiques sur la politique industrielle et les pose avec une grande acuité dans la littérature et les discours politico-économiques.Ainsi, le débat continue entre ceux qui prônent son volontarisme et ceux pour lesquels elle doit se limiter à "huiler les rouages" de la concurrence. Mais en dehors de ce clivage idéologique opposant interventionnisme à libéralisme, la politique industrielle active n'a-t-elle pas une assise théorique solide dans une économie mondialisée ? Et l'étude d'expériences de divers pays ne prouve-t-elle pas que la note libérale qui triomphe dans les discours, cache une autre réalité, celle des pratiques sans discours ou en total contraste avec lui ? Nous pensons qu'aujourd'hui, tous les États si libéraux soient-ils, devraient "réinventer" la politique industrielle, pour que s'opère et/ou se maintienne un processus de création d'industries nouvelles et innovantes. La Tunisie en fait partie. Avec une structure de bonne gouvernance et une "bonne dose" de volontarisme, elle devrait chercher la politique industrielle pertinente entre le "trop d'État" et le "peu d'État",tous les deux s'avérant de "mauvais remèdes au "mal développement".