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Depuis 1995, le secteur agricole ne fonctionne plus en marge des échanges agricoles mondiaux. Mais alors qu'officiellement les différentes aides sont encadrées et les barrières commerciales démantelées, la réalité demeure différente. De même, les transactions mondiales restent résiduelles. Dans ce contexte, on a assisté à l'indexation de la mondialisation comme principale justification des difficultés alimentaires des pays importateurs nets. Cette dynamique s'est confortée avec les émeutes de la faim de 2008, notamment au Cameroun. Cette étude s'est donc proposée d'analyser les rapports existant entre la mondialisation et la sécurité alimentaire au Gabon et au Cameroun entre 1995 et 2011. Au terme de ce travail axé sur les filières avicole et rizicole, une double tendance s'est relevée. La mondialisation constitue certes une entrave à la durabilité de la sécurité alimentaire dans les deux pays. Néanmoins, en raison des difficultés du secteur agricole local, et face à l'augmentation de la demande interne, elle se présente aussi comme un facteur de rééquilibrage des deux facteurs.