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L'activité économique de la Nouvelle-Calédonie, territoire français depuis le milieu du XIXème siècle, est perturbée par de nombreux conflits sociaux. Chacune de ces manifestations de colère sociale entraine de lourdes pertes économiques pour les entreprises, mais aussi, par leurs débordements dans la sphère publique, entrave indirectement l'ensemble du territoire. Les syndicats qui appellent à ces grèves paralysantes sont essentiellement représentatifs de la communauté kanak, peuple premier de la Nouvelle Calédonie. Fort de ce constat, cette étude a souhaité répondre à une double problématique : Comment parvenir à diminuer le nombre de conflits sociaux en Nouvelle-Calédonie ? Comment améliorer la collaboration interculturelle au sein des entreprises calédoniennes ? Se basant sur des études linguistiques, ethno-sociologiques et managériales, l'auteur apporte des éléments de réponse pour un développement et un renforcement des compétences managériales des entreprises implémentées sur le sol néo-calédonien.