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En Afrique,la pratique du veuvage (comme nombreuses autres pratiques socioculturelles)est souvent qualifiée, à tort ou à raison, de violente. Surtout lorsqu'elle s'applique à la femme, considérée alors comme le "sexe faible". Toute chose qui justifie très souvent la mobilisation contre les pratiques socioculturelles et l'émergence de nombreux mouvements de défense des intérêts et des droits de la femme. Cette étude qui part de l'observation des résistances aux changements chez les veuves Nguemba (communauté culturelle de l'Ouest Cameroun)à qui la modernité et toute la mobilisation susmentionnée offrent des alternatives de changement, essaie de montrer le rôle des représentations sociales dans l'appréciation même du concept de violence. Et pose en filigrane la problématique du rôle des pratiques socioculturelles dans la protection des identités chez des groupes faibles et minoritaires à l'heure de la mondialisation.