Prix public : 98,00 €
Dans cet ouvrage l'auteur essaie de monter que le processus créatif est un processus de déplacement faisant de l'art un questionnement continu qui traverse la modernité. Cette démonstration est basée sur l'allégorie de l'eau et de son cycle perpétuel entre l'atmosphère, le sol et le sous-sol; trois niveaux qui ont inspiré les trois parties du texte. La démonstration s'est faite, le long de ces parties, à travers une série d'arrêts sur des réalisations plastiques personnelles qui questionnent le rapport avec l'autre et qui recomposent la réalité ouvrant le chemin à de nouvelles représentations du monde. L'art comme déplacement, peut-il jouer le rôle d'intermédiaire entre les imaginaires, peut-il absorber la violence des paradoxes qui sillonnent le monde actuel vécu en archipel, où l'autre, le vrai et le faux, s'immobilisent dans des représentations scellées, au moment où le progrès technique réussit des exploits sans précèdent dans les domaines de la vitesse et de connectivité? L'art, chantier de l'image, n'est-il pas le mieux adapté pour aborder la crise actuelle des images? L'art peut-il changer le monde? N'est-ce pas trop lui demander?