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Les politiciens africains en général et ceux de la Côte d'Ivoire en particulier devraient comprendre que la démocratie ne se décrète pas. L'on ne se proclame pas non plus démocrate. Seules les populations électrices, car c'est uniquement de cela qu'il s'agit, sont habilitées à les reconnaître comme tels. Certes, cette compilation de mes chroniques n'est pas du tout tendre avec l'ex-Chef d'Etat de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo. Cependant, je me dois de préciser que sa personne n'était nullement ma cible mais plutôt sa fonction donc l'institution qu'il représentait. Car de la même façon que j'ai fustigé sa gestion du pouvoir, celle de l'actuel Chef de l'Etat Alassane Ouattara le sera également. Il n'y a qu'à se référer à la gestion chaotique de la sécurité dans le pays pour comprendre que tous les régimes se ressemblent. A quelques rares exceptions près. Même s'il faut reconnaître un léger frémissement entre les deux gestions. Aujourd'hui, plus d'un ivoirien aspire à la tranquillité et tant qu'elle ne lui sera pas assurée par le pouvoir en place, nous n'aurons de cesse de critiquer le premier responsable de ce beau pays qu'est et demeure la Côte d'Ivoire, ma seule et unique patrie