Prix public : 24,80 €
Daniel Kehlmann, le plus grand auteur allemand à succès des années 2000 avec son roman « Les Arpenteurs du monde » (2006), écrit dans cet élégant petit livre à propos des derniers tableaux de Cecily Brown : « On peut aussi le dire plus sobrement : l’art de Cecily Brown montre à quel point l’opposition apparente entre objet et abstraction est superficielle et inintéressante. Car le constructivisme a raison sur un point : nous assemblons nous-mêmes, selon nos règles personnelles pas spécialement fiables, à partir d’un fouillis d’impressions un modèle mobile et fragile. En effet, nous ne nous contentons pas d’observer notre entourage, nous nous déplaçons à Âtravers, ce qui fait s’effondrer en permanence notre monde extérieur, avant de s’ordonner de nouveau et d’une manière toujours différente, et seul le travail permanent de notre Âconscience nous donne l’apparence de la constance. Cecily Brown ne distancie pas le monde, elle le peint tel qu’il est réellement, un jeu de couleur et d’ombre. »