EAN13
9783924343552
Éditeur
LE TROUBADOUR
Date de publication
1 mai 2021
Collection
LEGENDA
Nombre de pages
198
Dimensions
21 x 15 x 1,6 cm
Poids
417 g
Langue
fre

Boulevard Et Trébuchet, Hologramme Des Hologrammes

Vincent Lepalestel

LE TROUBADOUR

Prix public : 20,00 €

Nihil durare potest tempore perpetuo : cum bene sol nituit, redditur oceano. Voilà une sorte de « vanité » pompéienne, à savoir un graffiti conservé grâce au Vésuve, en octobre 79, mais détruit par un orage en 1913, et servant d’écrin au roman Boulevard et Trébuchet… Or ici, l’aphorisme de l’Ecclésiaste « vanité des vanités » devient « hologramme des hologrammes », et tout est dédramatisé grâce à… un chat. Évidemment, l’idée en a été soufflée à l’auteur par le grand Gustave ; ici, le couple de personnages refait également le monde, assis sur un banc, dans un nouveau parc strasbourgeois baptisé l’Académia, d’où l’on aperçoit les lignes bleue des Vosges et verte de la Forêt-Noire. On se trouve au sommet de ladite butte de Mars, colline artificielle coiffant l’ancienne place de Haguenau… C’est dans les profondeurs de ce mirifique jardin public, planté d’essences et d’innombrables fleurs exotiques, qu’on a fait passer l’ensemble de l’ancien réseau routier et ferroviaire, tram compris. Partant de ce nœud, un tunnel rejoint la ville de Kehl ; en surface a été aménagée l’Allée du Mercure Vosgien, une promenade recouvrant ce qui était naguère les trois avenues, des Vosges, d’Alsace et de la Forêt-Noire. La magnifique allée piétonne, plantée d’arbres et agrémentée de commerces de proximité et de terrasses de restaurants ou de cafés, est parcourue par des minibus à hydrogène gratuits pour les riverains. Un grand nombre de sujets, contemporains ou non, sont abordés dans cette sorte de pièce de théâtre, tandis que les deux compères sont progressivement gagnés par l’ébriété, d’où un ton de plus en plus badin. Jusqu’où Valentin Boulevard et Victorien Trébuchet, nos philosophes, parviendront-ils à demeurer sur les sentiers bien balisés du cartésianisme ? Et si on allait plutôt chercher « le point ultime de la sagesse » (« der Weisheit letzter Schluss »), parmi les graffiti de Pompéi ? L’un d’eux, une sorte d’aphorisme émanant d’un certain Claudius V. Marcellus (20 – 81 après J. C.), dit simplement : Rien ne peut durer toujours : une fois que le soleil a brillé tout son soûl, il retourne à l’océan.
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