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Les enfants font rarement l''objet d''une étude complète et approfondie en bioarchéologie et leur intégration à la population adulte est souvent limitée. Or, il est reconnu que leurs vestiges dentaires et squelettiques apportent de nombreuses connaissances quant à leur mode de vie et l''environnement dans lequel ils ont grandi. Ce travail propose de vérifier ce postulat à partir d''un large échantillon d''individus immatures, daté du haut Moyen Âge européen et provenant de populations au mode de vie contrasté. Une problématique triple est présentée: à la fois synthétique, comparative et méthodologique. Si les facteurs biologiques ne permettent pas de discerner les individus selon leur mode de vie, les pratiques funéraires mettent parfaitement en évidence certaines différences. En outre, une étude adaptée à la part non-adulte de la population permet de démontrer des modalités biologiques à partir de collections archéologiques, résultat inédit au vu de tous les facteurs de biais connus. Enfin, l''élaboration de nouveaux outils méthodologiques permet une meilleure intégration des individus immatures aux études populationnelles et souligne leur importance en anthropologie biologique.