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Les facteurs financiers et les politiques de libéralisation financière peuvent-ils promouvoir la croissance et le développement économique? Le statut de la monnaie était dominé par le clivage hétérodoxes/orthodoxes. Mais depuis les crises de la dette extérieure des années 80, selon les modèles de croissance endogène, le niveau de développement financier peut constituer un effet de rattrapage et de convergence économique ou un piège de pauvreté. Dans le cas tunisien, développement financier et développement économique sont en interrelation positive dominée par l''effet d''accompagnement de la finance et les postulats de libéralisation financière sont validés. Toutefois, ces politiques sont une stratégie controversée en raison de rationnement du crédit et d''imperfections du marché. Ainsi la réglementation, la supervision prudentielle et la gouvernance, comme la stabilité macro- économique et la séquentialité des réformes, sont primordiales. Par ailleurs la libéralisation financière externe des économies en développement nécessite des régimes de change liés aux fondamentaux. En outre, le marché sans Etat ne fait pas le succès de libéralisation financière.