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La financiarisation pousse les firmes industrielles à maximiser la valeur actionnariale et a des effets importants sur leur stratégie. Une revue de la littérature permet de dégager trois thèses structurantes : la thèse du parasitisme de la finance sur l''industrie, celle du monopole lié et le débat entre variété et convergence des capitalismes. Ce travail donne des évidences des thèses du parasitisme de la finance et du monopole à l''échelle macro, puis ces thèses sont testées à l''échelle de l''industrie pharmaceutique. Une analyse économétrique permet de valider les thèses du monopole et de la variété du capitalisme, mais invalide en partie la thèse du parasitisme. Une analyse institutionnaliste historique permet alors de comprendre comment les modèles productifs de cette industrie ont dû s''adapter à la finance et comment le travail de lobbying de ces firmes leur a permis de répondre aux attentes des actionnaires en faisant évoluer les règles qui encadrent leur activité, pour protéger leurs rentes. Mais cette situation est insoutenable à long terme.