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Quand Kafka a précisément ordonné son ami, Max Brod de détruire ses oeuvres après sa mort, son ami et héritier a-t-il exercé le même droit moral que celui de Kafka? Et quand Max Brod les avait publiées trahissant la dernière volonté de Kafka, c'était un exercice "immoral" du droit moral ou c'était l'intérêt du public qui devait prévaloir? Dans cette étude, nous traitons la dialectique du temps et du droit moral de l'auteur ou de l'artiste interprète. En particulier, nous constatons les altérations subies au droit moral en faisant la comparaison entre le droit moral du vivant de l'auteur ou de l'artiste interprète et le droit moral post mortem et après la chute de l'oeuvre dans le domaine public. La perpétuité du droit moral est indéniable, mais aussi indéniable est la "métamorphose" du droit moral post mortem. Néanmoins, nous montrerons que des nouveaux enjeux qui apparaissent au fil du temps, comme l'intérêt de la collectivité, n'altèrent pas la substance du droit moral.