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La productivité des agrosystèmes peut être améliorée à moindres coûts par l'introduction des légumineuses dans les systèmes de production, l'optimisation de la fixation symbiotique de l'azote et la rationalisation de l'utilisation des engrais chimiques. L'association symbiotique Rhizobia-Légumineuses contribue biologiquement à l'amélioration de la fertilité des sols et la préservation de l'environnement. Cependant, certaines légumineuses telles que le haricot sont les moins fixatrices de l'azote atmosphérique. Les recherches abordées dans ce présent travail ont pour objectif d'évaluer la performance de différentes souches de Rhizobium par l'évaluation de leurs tolérances aux contraintes abiotiques (salinité, pH, température, calcaire et stress hydrique). Les résultats ont mis en évidence les limites de tolérance de ces souches qui ont varié respectivement de 25 à 100 mM NaCl, de 7 à 9 pour le pH et de -0,25 à -0,7 MPa pour la sécheresse simulée par le PEG 6000. Une variabilité des paramètres de la nodulation, de la fixation symbiotique de l'azote atmosphérique et de la croissance végétale a été enregistrée pour les rhizobia étudiés.Mots clés: Haricot, Rhizobia, Stress abiotique