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« Perdre sa nationalité, c'est être privé de son appartenance au monde ». Condition intrinsèque de disposition de Droits Fondamentaux de l'Homme, le droit à la nationalité reste un droit aux garanties très faibles. L'espace CEDEAO, compte au moins sept-cent cinquante mille (750.000) apatrides, c'est-à-dire des personnes ne disposant d'aucun document d'identité et ne pouvant donc rapporter la preuve de leur nationalité. Le Bénin, cadre spécifique de l'étude, est le premier pays en Afrique à avoir adopté un Plan d'Actions national pour l'éradication de l'apatridie. Toutefois, au-delà de la floraison des initiatives conventionnelles et des programmes élaborés pour réduire voire éradiquer le phénomène, les attentes restent à être comblée. Ainsi, cette recherche a pour objectif de contribuer à la jouissance équitable et égalitaire des Droits Fondamentaux par toutes personnes physiques. Et donc, éviter aux personnes concernées les frustrations afférentes à l'apatridie et aux États les conséquences socio-économiques qui en découlent. Pour ce faire, elle se propose de démontrer les insuffisances du cadre juridique de l'apatridie afin de contribuer à son amélioration.