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Notre constat est que l'écriture de Molière a toujours posé problème même si on sait qu'écrire au XVIIème siècle, c'est forcément réécrire. L'âge classique est même reconnu, de ce fait, comme l'image de l'Antiquité. C'est ainsi que les textes de Molière révèlent beaucoup de pratiques imitatives, aussi simple et banal que puisse paraître le travail de réécriture. Cette technique d'écriture répétitive a été déjà abordée selon les orientations critiques données par Platon et Aristote. Mais, de cet arsenal de mots et de formes qu'est sa production, nous avons tiré des éléments de structures qui fondent la base de notre démonstration. C'est donc une problématique ancienne que nous avons renouvelée sur l'éclairage de la critique moderne, en nous appuyant sur les théories structuraliste et intertextuelle (de Bakhtine à Genette).La forme achevée de l'imitation chez Molière permet d'accorder un statut d'auteur à ce dramaturge. La primauté du texte moliéresque sur la représentation est aussi démontrée grâce à une particularité de l'écriture : son invariabilité. Irrévocablement, l'écrivain réussit bien cet exercice qui conçoit la forme pérenne de l'expression littéraire qui est l'écriture.