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Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde. Depuis quelques décennies, son incidence ne cesse d'augmenter, ce qui représente un réel problème de santé publique. Plusieurs facteurs de risque non professionnels de ce cancer ont été identifiés tels que l'âge, les mutations génétiques, les antécédents familiaux de cancer du sein, l'âge tardif à la première grossesse, l'obésité, le tabagisme et la contraception orale. Le sommeil peut affecter les taux d'hormones telles que la mélatonine, le cortisol, et l'insuline, qui sont des facteurs impliqués dans de nombreux processus pathologiques comme les cancers. Le travail en horaires atypiques concerne essentiellement le travail posté ou en équipes successives (2x8, 3x8, etc.), le travail de nuit et le travail de fin de semaine. Le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé le travail de nuit comme cancérogène probable pour l'homme. L'objectif du présent travail est de montrer le lien existant entre la durée du sommeil et le travail posté et/ou de nuit d'une part, et le cancer du sein chez la femme d'autre part, après analyse des études réalisées dans le monde sur ces deux thèmes.