Prix public : 22,00 €
Comment le microcosme des matières vivantes permet-il de questionner le dessin et de le déplacer ? La question principale de la thèse en création-recherche d'Iglika Christova pourrait être formulée en ces termes. En s'appuyant sur une sélection de projets interdisciplinaires, menés dans le cadre de cette thèse à l'École doctorale APESA de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne de 2017 à 2019, Iglika Christova met l'accent sur l'évolution d'une pratique du dessin en relation avec la biologie. Au gré de collaborations avec des scientifiques, le dessin se lie aux mécanismes du monde vivant et apporte un autre regard sur les images et les connaissances scientifiques. L'apport du monde vivant microscopique permet de déplacer les frontières du dessin d'observation vers un dessin dit « vivant » réalisé par le biais de micro-organismes. En devenant « vivant » le dessin s'affranchit du geste humain pour laisser faire la nature.