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Adoptée en 1973 et entrée en vigueur en 1975, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a été ratifiée par le Burkina Faso en 1989. Le pays a-t-il pu assurer la mise en oeuvre des obligations conventionnelles? Les espèces de faune et de flore sont en danger. Au-delà des besoins primordiaux comme se nourrir, se vêtir, se soigner, certaines ressources sont simplement l'objet d'un commerce dit exotique souvent illicite. Ce trafic des espèces de faune et de flore sauvages est, on le sait, au troisième rang des commerces illicites après celui des armes et des stupéfiants. Au Burkina Faso, l'organisation et l'encadrement du commerce des espèces de faune et de flore menacées d'extinction sont confiés au ministère en charge de l'environnement et aux collectivités décentralisées qui délivrent des permis, des certificats d'origine et collectent les taxes et redevances sous-jacentes. Le besoin d'appui pour plus de résultats est une nécessité car les mécanismes prévus par la CITES sont insuffisamment exploités. La coopération pour un développement durable s'active et cela laisse entrevoir des perspectives heureuses.