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A une époque où le monde entrepreneurial occidental accélère sa mutation vers des standards de gestion et de compétitivité anglo-saxons, les milieux d'affaires africains, eux, n'aspirent qu'à une chose: La relance des activités économiques sur le continent. L'Acte Uniforme relatif au Droit des Sociétés Commerciales et du GIE de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) qui rattrape ainsi plus d'un siècle de retard, semble être un début de solution à leurs préoccupations. Ce texte qui a pour vocation essentielle de faciliter l'activité des entreprises, de relancer l'économie et de garantir la sécurité juridique, se veut être complet, simple, flexible, moderne et adapté dans une certaine mesure aux réalités économiques et sociales africaines. Si ce texte est à la hauteur de ses ambitions parce que même en s'inspirant largement du droit positif français, ses rédacteurs optent parfois pour des solutions avant-gardistes, les acteurs sociaux peuvent rester sur leur faim pour ce qui est de sa philosophie d'ensemble, autrement dit de la politique social qui en ressort. D'où quelques réflexions sur bien des aspects aussi importants qu'originaux.