Prix public : 38,90 €
Ce livre comprend les versions élargies et améliorées de cinq articles scientifiques présentés les dernières années par l'auteur au jugement public lors des sessions annuelles du Département d'art médiéval de l'Institut d'histoire de l'art «G. Opresco» de l'Académie Roumaine. Il est centré sur l'idée que l'image médiévale est une sorte d'idéogramme complexe qui exige un tout autre genre de «lecture» que la peinture moderne. L'auteur souligne que l'icône et la peinture murale orthodoxe ne sont pas des «compositions» dans le sens traditionnel du verbe «composer». Le peintre médiéval ne compose pas l'image, il la transpose sur la surface de l'icône, du mur ou d'un autre support. Il est extrêmement intéressant de constater que les lois de cette lecture sont plus proches des lois de la lecture des textes littéraires que des lois de la contemplation des images purement visuelles. L'image médiévale a une «grammaire» si stricte et si détaillée, que rien - ou presque rien - n'est laissé au hasard. Grâce à la rigueur et à la prévisibilité de cette «grammaire», l'irréductibilité de la peinture (et des beaux-arts en général) à la langue parlée ou écrite est franchie en grande partie.