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Le débat est lancé depuis des années quant à l'opportunité de l'harmonisation comptable à l'échelle planétaire permettant l'usage d'un langage comptable universel favorisant l'investissement et la mobilité des capitaux. Si la globalisation a constitué la toile de fond de ce débat à travers le monde qui a précédé et accompagner le passage aux IFRS des entités européennes cotées depuis 2005, la décision d'adhésion des entités américaines cotées aux IFRS en 2014 a consacré la continuité d'une tendance mondiale de soutenir l'adhésion à un même référentiel comptable élargissant ainsi la cartographie des pays adoptant les IFRS -ou en voie de le faire- de plus en plus large. La Tunisie, forte d'un dispositif comptable à cadre conceptuel d'inspiration internationale (SCE de 1996) d'une part, et des choix stratégiques des autorités de normalisation de soumettre les sociétés redevables d'une certaine transparence (les Public Interest Entities) à l'obligation de passage au référentiel IFRS d'autre part, font que la problématique de l'implémentation de ce référentiel, son impact et les préalables à mettre en place pour réussir ce projet reste un sujet pertinent et d'actualité.