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L'histoire des moeurs en Occident et en Afrique témoigne d'une rupture culturelle majeure au cours du XXe siècle : l'abandon progressif et accéléré des croyances et des rituels religieux et anthropologiques à travers lesquels la mort était autrefois socialisée mais aujourd'hui individualisée. Cependant, ce présent ouvrage fait une comparaison des attitudes anciennes et nouvelles des humains face à la mort au lieu du deuil, à l'église et au cimetière. Au cours du XXe siècle, le mode de défense collectif et émotionnel contre la peur de la mort vécue, vue et éprouvée, connaît de profonds bouleversements. Les rituels qui autrefois offraient un support symbolique rempli de tristesse lors de la mort d'un individu, sont délaissés au profit de nouvelles pratiques laïques. Or ces nouvelles manières de mourir et de vivre la mort d'un proche au XXe siècle, ont pour effet de faire du moment de la mort un événement de plus en plus individuel: l'isolement du mourant, la rapidité d'exécution de la cérémonie funéraire et le refus de la part de la société de considérer la complexité du travail du deuil font de la mort un événement vécu à travers un cercle social de plus en plus restreint.