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L'avidité et la prédation des ressources économiques s'inscrivent dans l'économie de la guerre, une variable essentielle dans la compréhension de la longévité des conflits armés. En effet, l'Afrique de l'ouest est un espace géographique mobile et dynamique qui reste fragilisé par des foyers de violences armées dont les enjeux sont généralement économiques. Ainsi, cet ouvrage analyse les aspects théoriques de l'économie de la guerre par le prisme de l'avidité et de la prédation des ressources économiques. En partant du cas de la Sierra Leone, cette réflexion creuse également les défis de la gouvernance mondiale et économique dans un système monde dominé par des frontières mobiles et des frontières terrestres parfois inexistantes. Enfin, elle tente de comprendre les défis des États-postcoloniaux fragilisés et n'ayant plus le monopole de la violence extrême du fait d'être concurrencés par des entrepreneurs de la guerre et des nouvelles formes de criminalité internationale.