Prix public : 22,00 €
Dans les sociétés modernes, la monnaie est bien intégrée au sein du tissu économique. Elle est soumise à la propagande politique et à la prise de décisions, si bien que l'avilissement et la manipulation sont difficiles à discerner et à identifier. Il existe ainsi pour l'État une tentation de déprécier sa monnaie pour des profits rapides, en déguisant cette dépréciation derrière un masque de propagande. Les planificateurs professionnels des questions monétaires doivent en effet se sentir mal à l'aise. Après tout, ils avaient hardiment affirmé pendant des décennies, dans des discours et des articles universitaires, que l'or était un vestige archéologique non nécessaire hérité de temps moins évolués, une « relique barbare », et qu'à notre époque moderne, avec ses ordinateurs et ses méthodes issues des prestigieuses écoles de commerce, nous n'avions plus besoin de l'or dans nos économies « dirigées ». C'est du moins ce qu'ils ont soutenu... Les chroniqueurs et experts économiques ont maintes fois souligné le triste avenir de l'or. Aujourd'hui, la valeur de l'or dépasse avec exubérance toutes les valeurs annoncées dans les fausses prophéties de nos « magiciens modernes ». L'impérialisme monétaire exige la suprématie du papier-monnaie, mais ce n'est que du papier inconvertible, qui ne peut être défié que par l'or, et uniquement par l'or.