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Les Gedanken de 1746 (1749) représentent lepremier moment synthétique de la spéculation kantienne. La célèbre querelle desforces vives, occasionnée par Leibniz en 1686 à l’encontre de la philosophiecartésienne autour du thème de la conservation de la quantité de mouvement, yest abordée. Dans le texte, trois instances problématiques d’originearistotélicienne sont abordées, à savoir : I. celle de l’évaluation de la«âmesureâ» de la force, formulée dans la Mécanique d’Aristote(rhopé), et reprise par Galilée et Descartes(momentum)â; II. celle de la «ânatureâ» de la force,élaborée par Leibniz sur le fondement de la doctrine aristotélicienne de lapuissance et de l’acte (entelèchia, visactiva)â; et III. celle de la logique relative au «âmoduscognoscendiâ», dont le contexte problématique avait conduit Leibnizà l’élaboration du principe de raison suffisante.Stefano Veneroni, docteur en Philosophie de l’UniversitéParis Sorbonne, est enseignant-chercheur en Épistémologie et Histoire desSciences et des Techniques auprès de l’Université de Technologie de Compiègne,et d’Épistémologie auprès de l’Institut catholique de Paris.