Prix public : 55,00 €
Cet ouvrage est la plus importante monographie consacrée à l’artiste photographe suisse Béatrice Helg. Il présente une sélection d’œuvres créées au cours des vingt-cinq dernières années, accompagnée d’un poème dédicace de Robert Wilson, d’essais critiques de Serge Linarès et Philippe Piguet et d’un poème de Sylviane Dupuis. L’œuvre de Béatrice Helg occupe une place singulière dans la tradition de la « photographie construite ». Loin des images hyperréalistes ou narratives, son travail donne à voir des formes abstraites, des mondes lumineux. Passionnée de musique, sensible aux notions d’espace et de temps, à l’architecture, à la mise en scène de théâtre et d’opéra, l’artiste crée des espaces monumentaux où la sculpture, la peinture, l’installation et la lumière interagissent. Ses photographies présentent des univers d’ombre et de clarté d’une étrange beauté, aussi poétiques que spirituels. L’œuvre de Béatrice Helg ouvre sur un infini, sur une quête d’absolu ou la recherche d’un mystère intérieur. Béatrice Helg est née à Genève en 1956. Après des études de violoncelle, elle étudie la photographie aux États-Unis et travaille dans le département des expositions d’ICP (International Center of Photography) à New York. Dès ses débuts, l’artiste développe une écriture spécifique d’espace, lumière, matière, qui sera reconnue au niveau international. Plus de soixante-cinq expositions personnelles ont été consacrées à son œuvre en Europe, aux États-Unis et au Japon, parmi lesquelles une exposition au Palazzo Fortuny, Venise ; au musée Tinguely, Bâle ; à l’IVAM – Institut Valencià d’Art Modern, Valence ; au Museum of Contemporary Photography, Chicago ; au Museum of Photographic Arts, San Diego ; à Paris Photo ou aux Rencontres d’Arles.