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Lors de la 65e Rencontre Assyriologique Internationale organisée à Paris du 8 au 12 juillet 2019, les spécialistes étaient invités à réfléchir sur les notions de «Dieux, rois et capitales dans le Proche-Orient ancien». Ce compte rendu réunit dans deux tomes cinquante-et-une des communications présentées à cette occasion. Le premier rassemble les contributions sur le thème des capitales. En quoi cette dernière se différencie-t-elle des autres villes et quels sont ses limites territoriales et ses liens avec l'extérieur? À quoi ressemblaient les centres politiques du Proche-Orient ancien et quel souvenir ont-ils laissé à la postérité? Comment Ville et Capitale étaient-elles définies au regard du droit et comment leurs structures juridiques ont-elles évolué au gré des siècles et des systèmes politiques? La pluralité des lieux et des époques étudiés ainsi que la diversité des sources mises à contribution par les auteurs (documentation écrite, architecture, statuaire, glyptique…) offrent plusieurs approches et points de vue qui permettent de saisir la notion de capitale dans toute sa profondeur: une entité instable, qui recouvre tout à la fois une réalité politique, religieuse, culturelle et architecturale. Parmi les métropoles étudiées se trouvent les légendaires villes d'Ur, Mari, Khorsabad et Babylone, mais les capitales de la périphérie du monde mésopotamien ne sont pas négligées. <Le deuxième rassemble les contributions mettant l'accent sur les divinités et les lieux de culte d'une part, et d'autre part sur la figure et l'action royales. Comment concevoir la notion de divinité dans le monde mésopotamien et quelles preuves a-t-on qu'il existait un imaginaire «global» au Proche-Orient ancien? Comment affiner notre compréhension de termes aussi connus que celui désignant le «roi» ou aussi précis que ceux désignant les temples et bâtiments cultuels? Certains auteurs se sont intéressés à la figure royale en tant que telle. L'image du roi victorieux et les moqueries contre les souverains ennemis sont étudiées, des monuments disparus sont reconstitués. Plusieurs articles portent sur la justice et ses variantes locales à l'intérieur d'un même royaume. Les savoirs et croyances des rois sont examinés, ainsi que la vie et les usages de la cour. Des études de concepts aux examens philologiques pointus, de l'analyse iconographique à l'édition de textes nouveaux : le champ des sujets traités est vaste. Nul doute que chaque lecteur trouvera de quoi l'intéresser et nourrir ses propres recherches.