Prix public : 15,00 €
N’était-elle pas qualifiée à l’ère chrétienne de « civitas splendissima » ? … qui se traduit par “ville splendide”. Vega, Saldae, Vagayeth, Ennaceria, Bugia, Boudjelah et enfin Béjaïa était la porte d’un arrière-pays richement pourvu de blé, d’orge, d’écorce pour le tannage des cuirs, de minerais ou encore de cire de bougies à l’origine de son nom latin. Entre le XIe et le XVe siècle, Bejaïa est le centre névralgique de dynasties berbères bâtisseuses et raffinées. Une époque où elle acquiert sa réputation de pôle intellectuel et scientifique de premier plan. Les visiteurs occidentaux voyaient en elle « La Suisse africaine ». À des siècles de distance, elle a ouvert ses bras à d’éminentes personnalités en provenance de tout le bassin méditerranéen et d’Europe. Une grande variété topographique ayant pour fond une myriade de montagnes majestueuses et de plages qui se suivent et ne se ressemblent pas, de sable fin, boisées de galets, saupoudrés d’îlots. Le tout agrémenté de fabuleuses pépites cachées çà et là. Autant d’atouts valaient bien un ouvrage qui met à l’honneur l’intimité de cette ville et qui restitue, autant que faire se peut, les richesses de l’une des plus belles régions d’Algérie.