Prix public : 29,54 €
" Cette pièce témoigne de mon espoir de voir enfin nos églises non seulement en paix mais en totale communion ." Naji Hakim Die Taube (La Colombe) résulte d’une commande de « Kirchenmusik bei St. Anna Augsburg » pour célébrer le 450ème anniversaire de la "Augsburger Religionsfrieden" (La paix religieuse d’Augsbourg). L’œuvre est bâtie sur trois versets bibliques relatifs à la paix : Gn. 8/11, Lc. 1/79, Jn. 14/27. La musique, en composition continue, développe le caractère des versets par des contrastes dans l’écriture des cordes mettant en relief l’expressivité de la ligne vocale, déclamation de lumière et de joie. L’œuvre existe en trois versions: 1. pour Ténor et quatuor à cordes, 2. pour Ténor et orchestre à cordes, 3. pour Ténor et orgue. Première audition : par Robert Sellier, Ténor, Capella St. Anna Streichquartett, St. Anna Augsburg, Festkonzert zum Hohen Friedensfest, 8 Août 2005. Gn. 8/11 : ”La colombe revint vers lui sur le soir et voici qu'elle avait dans le bec un rameau tout frais d'olivier!” Lc. 1/79 : ”… pour illuminer ceux qui demeurent dans les ténèbres et l'ombre de la mort, afin de guider nos pas dans le chemin de la paix.” Jn. 14/27 : ”Je vous laisse la paix; c'est ma paix que je vous donne…” " …afin de guider nos pas dans le chemin de la paix.." (Luc 1/79) Paroles et musique relient les hommes entre eux pour former des amitiés qui nous guident dans le chemin de la paix. Chanter ou jouer d’un instrument conjuguent corps et esprits, rythme et respiration ne faisant plus qu’un – un sentiment d’appartenance les uns aux autres est créé, inspirant la nature même de la paix. Ainsi, c’est en faisant corps avec la musique que nos pas sont guidés "dans le chemin de la paix". Dans le premier chapitre de l’évangile de Luc, autant Marie que Zacharie sont emportés, corps et âme, par des hymnes d’action de grâces. Ils laissent résonner dans leurs corps la mélodie de Dieu. Ignace, l’un des premiers pères de l’Eglise, a pu s’inspirer d’eux quand il écrivit aux Chrétiens d’Ephèse vers les années 100, "Que la mélodie de Dieu résonne en vous ". La mélodie de notre vie est une seule voix au sein de la grande mélodie de Dieu ; une éternelle mélodie céleste, à laquelle nous nous incorporons – avec le temps, nous apparaissent progressivement les accords à faire sonner et les accords à construire les uns avec les autres. L’inextinguible mélodie de Dieu comprend une infinie galaxie de variations. Comme on le sait, la variation part d’une source mais elle est sans limite. Au Baptême, Dieu nous confie une variation - une inextinguible variation en raison de sa promesse, "Je suis avec vous pour toujours, jusqu’à la fin du monde. " (Matthieu 28, 20). Profondément enracinés comme nous le sommes, Dieu nous conduit. Il nous appelle à la Vie à partir de Son Eternité, Il laisse sa mélodie retentir en nous et finalement Il nous rappelle, à l’heure de la mort, à Son éternel futur. Que la mélodie de Dieu résonne en vous et guide vos pas dans le chemin de la paix. Pasteur Hanne Margrethe Tougaard Instrumentation: tenor (soprano) and organ