Prix public : 50,00 €
Dans ce concertino, le soliste utilise tour à tour la flûte, le piccolo et la flûte alto ; le piccolo afin de prolonger vers l’aigu l’éclat et la vélocité de la flûte ; la flûte en sol pour explorer la densité expressive de son registre grave.L’œuvre est en trois parties enchaînées ; la première s’élance, ailée, dans la lumière vive d’un matin. Une deuxième partie installe une atmosphère plus intérieure qui évolue vers une secrète douleur. Couleurs atténuées. C’est par un jeu de clairs-obscurs que revient le climat initial pour une troisième partie : la musique feint d’ignorer l’épisode précédent, ses ombres, son inquiétude, et se hisse à nouveau vers la pleine lumière, comme dans un geste éperdu.Le titre évoque cette quète impossible : composer, c’est toujours, d’une certaine façon, tenter de « franchir l’horizon ».Anthony Girard