Prix public : 30,00 €
Si Ferdinand Hérold doit sa réputation en grande partie à ses opéras dont Zampa ou La Fiancée de marbre de 1831 reste une référence encore aujourd’hui, il est des œuvres du début de sa vie dont nous parlons peu et sans doute à tort : parmi elles, ses quatre concertos pour piano composés entre 1810 et 1813. Les deux premiers témoignent du temps de ses études à Paris et de ses diplômes notamment en classe de piano. Ils soulignent également la volonté du compositeur de s’intégrer dans le paysage musical parisien par divers biais, tantôt en tant que concertiste, tantôt en tant qu’accompagnateur. Les concertos 3 et 4, composés la même année pendant son séjour à Rome, font ressortir son besoin d’écrire de nouveau pour ce genre. L’élan d’inspiration est sans doute dû à sa précieuse victoire au Prix de Rome l’année précédente. Toutefois ces derniers concertos marquent une période de transition. En effet, le compositeur va très rapidement se tourner vers le répertoire orchestral comme la symphonie, sa première datant de 1813, pour finalement se consacrer plus volontiers à l’opéra, et ce dès 1815.