Prix public : 12,00 €
Première grande rétrospective parisienne depuis son exposition en 1956, au musée national d’Art moderne, Germaine Richier (1902–1959) est pourtant l’un des plus grands sculpteurs du XXe siècle. Quelque peu délaissée, elle a pourtant créé, en à peine 25 ans, une œuvre d’une très grande force. Après des études à l’école des Beaux-Arts de Montpellier, elle rejoint Paris, où elle devient l’élève d’Antoine Bourdelle. Son œuvre est alors relativement classique, contrastant avec les œuvres à venir. L’artiste a connu les tourments des deux guerres mondiales et a été profondément touchée par les tragédies qui en découlent et son œuvre s’en fait l’écho. Ainsi dès 1940, elle réalise Le Crapaud, qui annonce une esthétique nouvelle où se mêleront mondes animal, humain et végétal. Dès 1946, ses sculptures se parent d’armatures de fils métalliques se nourrissant d’éléments de la nature (pierres, morceaux de bois ou objets récoltés sur les plages). Enfin, dans les années 1950, elle expérimente de nouvelles techniques dans ses expressions plastiques en introduisant de la cire, du plâtre ou du plomb… Beaux Arts Éditions montre l’originalité de sa démarche artistique et la singularité de son langage plastique. Exposition au Centre Pompidou, du 1er mars au 12 juin 2023. Exposition au musée Fabre, du 15 juillet au 05 novembre 2023.