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Avec l'avènement du principat d'Auguste, la question du temps, associée à la notion d'ordre et à celle de l'éternité de Rome, devient centrale dans la littérature et l'art contemporains du Prince. Dans ce panorama culturel, Ovide, tout au long de son œuvre, des Amours aux Tristes, sans parler des Métamorphoses, décline en d'infinies variations la mutabilité des corps, des institutions, des cités et du monde, soulignant l'impossible fixité de toute chose et affichant la primauté du transitoire et de l'éphémère. Grâce au regard croisé de spécialistes de la poésie ovidienne et d'historiens de l'art romain, est ici explorée la caractéristique la plus originale de la poésie ovidienne, dans son articulation avec la pensée politique, intellectuelle et esthétique de l'âge augustéen. Sont ainsi examinés le conflit des temporalités, opposant la « Rome éternelle » chère au Prince et la mouvante histoire du monde représentée par Ovide, l'histoire des origines répétée en variations dans l'œuvre du poète, la mise en scène du pouvoir divin et la pensée du transitoire dans le champ des passions. Avec l'avènement du principat d'Auguste, la question du temps, associée à la notion d'ordre et à celle de l'éternité de Rome, devient centrale dans la littérature et l'art contemporains du Prince. Dans ce panorama culturel, Ovide, tout au long de son œuvre, des Amours aux Tristes, sans parler des Métamorphoses, décline en d'infinies variations la mutabilité des corps, des institutions, des cités et du monde, soulignant l'impossible fixité de toute chose et affichant la primauté du transitoire et de l'éphémère