Prix public : 23,00 €
Dans les « pays de nulle part » inventés par Rabelais, Cyrano de Bergerac ou Casanova, puis dans les utopies sociales, la musique est plus qu'un apparat rituel ou un art de divertissement. Reconnue comme un langage supérieur à tout autre, elle est un moyen de connaissance qui soutient un projet politique. Si l'utopie n'existe pas sans la musique, que nous apprend-elle sur celle-ci ? Existe-t-il une musique utopique ? Pour la première fois, un ouvrage traite de façon globale de la place et du rôle de la musique dans les utopies publiées à la suite d'Utopia de Thomas More (1516). En effet, la musique est le seul art pratiqué explicitement dans les sociétés idéales. L'itinéraire tracé par cet essai à travers soixante-quinze utopies, uchronies ou dystopies est enrichi de nombreuses citations. Il aboutit à Euphonia d'Hector Berlioz (1844), où l'orchestre moderne, parvenu à son complet développement, est une communauté harmonieuse qui s'accorde à la technicité de l'ère industrielle. Dans les « pays de nulle part » inventés par Rabelais, Cyrano de Bergerac ou Casanova, puis dans les utopies sociales, la musique est plus qu'un apparat rituel ou un art de divertissement. Reconnue comme un langage supérieur à tout autre, elle est un moyen de connaissance qui soutient un projet politique. Si l'utopie n'existe pas sans la musique, que nous apprend-elle sur celle-ci ? Existe-t-il une musique utopique ? Pour la première fois, un ouvrage traite de façon globale de la place et du rôle de la musique dans les utopies publiées à la suite d'Utopia de Thomas More (1516). En effet, la musique est le seul art pratiqué explicitement dans les sociétés idéales. L'itinéraire tracé par cet essai à travers soixante-quinze utopies, uchronies ou dystopies est enrichi de nombreuses citations. Il aboutit à Euphonia d'Hector Berlioz (1844), où l'orchestre moderne, parvenu à son complet développement, est une communauté harmonieuse qui s'accorde à la technicité de l'ère industrielle.