Prix public : 18,00 €
(Texte provisoire) En 1948, Georges Bernanos disparaît en laissant le manuscrit d'un dernier livre, paru de façon posthume : La France contre les robots. Plus d'un demi-siècle après sa parution, ce pamphlet reste d'une incroyable actualité. Cette apologie de la liberté est un défi jeté aux idolâtries du profit et de la force. Georges Bernanos, dans une violente critique de la société industrielle, s'adresse à la " France immortelle " face à la " France périssable ", celle des combinaisons politiques et des partis. L'auteur y estime que le progrès technique forcené limite la liberté humaine. Bernanos conteste l'idée selon laquelle la libre entreprise conduirait automatiquement au bonheur de l'humanité. En effet, selon lui, " il y aura toujours plus à gagner à satisfaire les vices de l'homme que ses besoins ". Visionnaire, il explique ainsi qu'" un jour, on plongera dans la ruine du jour au lendemain des familles entières parce qu'à des milliers de kilomètres pourra être produite la même chose pour deux centimes de moins à la tonne " ; une étonnante préfiguration de ce que seront les délocalisations un demi-siècle plus tard ! Bernanos prédit également une révolte des élans généreux de la jeunesse contre une société trop matérialiste où ceux-ci ne peuvent s'exprimer, et cela plus de vingt ans avant la contestation de la société de consommation, qui sera l'un des aspects de Mai 1968. Ici, on sent en permanence le courage, la loyauté, la rectitude du jugement qui ont permis à Bernanos de se tenir toujours au niveau de l'histoire de son temps et de faire toujours les bons choix : contre le clergé assassin de la guerre d'Espagne, contre les dictatures, contre la collaboration, pour la résistance, pour la rectitude du cour et du jugement. Cette polémique engagée contre la " société des machines " est un cri, un appel très moderne et même futuriste à la construction d'une société où il serait possible de mener une vie digne de l'être humain. Préface de Pierre-Louis Basse et postface d'Albert Béguin . Prix Goncourt 2014 pour Bernanos ! Avec Pas Pleurer (Seuil), Lydie Salvayre puise largement son inspiration dans Les Grands Cimetières sous la lune de Georges Bernanos et remet ainsi cet auteur sur le devant de la scène. Tous les médias ont parlé de Lydie Salvayre autant que de Georges Bernanos. . Parution en poche de Les Grands Cimetières sous la lune (Points). L'édition courante (éditée par Le Castor Astral) et le prix Goncourt 2014 donnent à Georges Bernanos une actualité renouvelée en librairie.