Prix public : 13,00 €
Résumé : « Comme le gars qui vient de se garer à ma gauche, n’importe comment, sans précaution, telle une déjection canine que le maître du chien ne peut empêcher d’évacuer. Rapidement, il sort du coffre de son Opel Corsa couleur caca d’oie (est-ce un signe ?) un seau et plusieurs cannes à pêche. Il a pris la direction du petit quai. Cet estimé personnage est-il conscient des dangers urbains, de cette pollution citadine qui empêche la plupart de nos contemporains de s’élever au-dessus des difficultés ? A-t-il, lui, du mal à respirer ? Mais qu’est-ce que je raconte ! Quel imbécile je fais ! Qui suis-je pour porter pareil jugement ! J’espère que mon frère n’en n’aura pas pour longtemps (Première Epître) ». Nous le savons tous : la vie tient à peu de chose et elle demeure un grand mystère, tout comme la peur de la mort. Depuis ma plus tendre enfance, j’avais pour voisin, pour ami, pour confident, un camarade de classe qui était bien différent de moi. Cette différence était profonde, lui fils de militaire, moi fils d’ouvrier. Mais l’amitié qui nous unissait pendant plus d’une quinzaine d’année n’a plus jamais trouvé son pareil. Au fil du temps nous étions devenu des frères, au sens littéral du terme, lui avec (je dirai maintenant malgré) sa maladie, moi avec mes ignorances, mes doutes et surtout mes espoirs en un avenir plus doux, plus heureux pour moi et moins douloureux pour lui. Je l’ai souvent porté à bout de bras, je l’ai toujours écouté, il avait pour moi une aveugle, une terrible confiance. Je l’ai accompagné presque au moment fatidique. Je lui dois aussi les plus beaux jours de notre adolescence commune. Unis comme les doigts de la main, malgré nos différences, nous n’avions pas les mêmes origines mais notre cœur vibrait pour tout et pour rien, toujours ensemble comme de véritables frères. Finalement nous étions heureux. Nous étions adolescents. Nous étions insouciants. Malgré le poids des années passées, nous incarnions en définitive les rois du monde. Aujourd’hui tout en évoquant sa mémoire, quelques chaudes larmes coulent toujours sur mes joues, joues déjà ternies par le temps qui passe. Se sont tellement de souvenirs qui remontent à la surface de mon âme : mes années détachées chez mes parents, mes sœurs, Valence, la ville Auteur(s) : Qu’il est bien difficile de se raconter juste en quelques mots. Néanmoins une chose est certaine : je ne prétends pas à l'excellence au travers de mes écrits. En voici la raison : tout écrit reste toujours en devenir, au fur et à mesure que son auteur le relit, l'annote, l'amende, le rature. Tout comme cet ébéniste qui refait inlassablement le même geste dans toute sa beauté pour exprimer son art. Et ces « épîtres posthumes » ne souffrent pas d’exception à cette règle. Tel est le premier avis que je peux fournir à mon estimé lecteur. Ensuite, je ne suis juste qu'un modeste conteur qui adore noircir les pages blanches d'un cahier ouvert depuis sa plus tendre enfance. J’ai toujours apprécié l’écriture. Partager et surtout prendre du temps pour ce partage littéraire ! Voilà la belle réalité, voilà surtout ma réalité, dans un monde où tout s’accélère. Ainsi, pour présenter mes écrits et vaincre ma timidité littéraire, j'ai donc pris un pseudonyme symbolique à mes yeux. Euskadie Beaudelaire. Baudelaire auquel vient se greffer un « e » afin que la beauté des mots de notre langue soit sublimée. Comme si l'âme de l'auteur des « fleurs du mal » plane encore et toujours dans mon esprit et me suit partout dans cette magnifique région du Pays Basque que j'affectionne tout particulièrement, bien que je n’en suis pas originaire. Par ailleurs et je le déclare avec force, conviction et surtout fierté : j'ai une tendresse remarquable pour les enseignants (maîtres et professeurs) que j'ai eu au cours de mon cheminement scolaire et qui ont su me faire aimer notre langue. Et je tiens ici à citer ces véritables enseignants. Pour moi, ils n’appartiendront jamais à l’Education nationale mais à cette Instruction publique chère à nos Ainés. Un remerciement appuyé à M. Galland, Madame Brunier, Madame Rivière qui nous lisait Pagnol et Alain Fournier… J’en oublie, bien sûr, car le temps a patiné de son action irréversible ma mémoire d’enfant et d’adolescent. J'attache aussi une grande importance à la culture en générale, celle de notre pays plus précisément qui semble se diluer au sein d’une mondialisation incontrôlée. Je souhaite de tout cœur avoir tort ! Finalement je n’ai point honte et je me lance : je suis un patriote de la littérature de mon pays. J'affectionne sa beauté linguistique, qui se décline par des idiomes locaux au travers des us et coutumes de nos magnifiques régions. J'apprécie en définitive toute forme de Littérature (admirez le « L » majuscule, je vo