Prix public : 24,00 €
Julio Cortázar, un des grands écrivains latino-américains du xxe siècle, a fait l'objet de nombreux travaux mais rares sont les études d'envergure parues en France. Le public francophone dispose depuis la fin des années 2000 de beaux volumes rassemblant l'ensemble de ses nouvelles et récits. La présente étude propose une mise en perspective de l'œuvre et un approfondissement dans son interprétation. Héritière de plusieurs traditions (littérature gothique, nouvelles fantastiques d'Argentine et d'Uruguay, surréalisme, existentialisme), son œuvre en propose un mélange subtil qui renouvelle le genre et met en échec les théories du fantastique. Par ailleurs, sa culture littéraire à la fois hispanique et anglophone en a fait un redoutable nouvelliste. En prenant principalement appui sur l'un des derniers recueils parus, Nous l'aimons tant, Glenda (1980), l'étude de cette écriture met en évidence cette maîtrise des genres mais aussi tout ce qui demeure sous-jacent, à savoir la mise en avant de l'insondable du monde et du moi, de la subjectivité et de son opacité, y compris au travers d'un discours du désir amoureux (très peu étudié jusqu'ici) et d'un questionnement sur le contexte politique des années 1970 que le traitement fantastique rend paradoxalement énigmatique. Julio Cortázar, un des grands écrivains latino-américains du xxe siècle, a fait l'objet de nombreux travaux mais rares sont les études d'envergure parues en France. Le public francophone dispose depuis la fin des années 2000 de beaux volumes rassemblant l'ensemble de ses nouvelles et récits. La présente étude propose une mise en perspective de l'œuvre et un approfondissement dans son interprétation. Héritière de plusieurs traditions (littérature gothique, nouvelles fantastiques d'Argentine et d'Uruguay, surréalisme, existentialisme), son œuvre en propose un mélange subtil qui renouvelle le genre et met en échec les théories du fantastique. Par ailleurs, sa culture littéraire à la fois hispanique et anglophone en a fait un redoutable nouvelliste. En prenant principalement appui sur l'un des derniers recueils parus, Nous l'aimons tant, Glenda (1980), l'étude de cette écriture met en évidence cette maîtrise des genres mais aussi tout ce qui demeure sous-jacent, à savoir la mise en avant de l'insondable du monde et du moi, de la subjectivité et de son opacité, y compris au travers d'un discours du désir amoureux (très peu étudié jusqu'ici) et d'un questionnement sur le contexte politique des années 1970 que le traitement fantastique rend paradoxalement énigmatique.