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« Parce que je suis une femme, j’ai peur de sortir seule la nuit, de porter des vêtements qui me plaisent, d’exprimer mon opinion ou mes émotions. Ces peurs sont à l’origine d’une immense colère que j’essaie de contenir tant bien que mal. Cette colère, ça fait désormais trente-quatre ans que je vis avec et qu’elle me ronge les tripes, au point de se retourner régulièrement contre moi. Lassée d’être seule à en subir les conséquences, j’ai donc cherché à comprendre quels en étaient les origines et les éléments déclencheurs, afin de l’assainir et de la diriger non plus contre moi-même, mais contre ceux qui la méritent. » Taous Merakchi prend ici la parole pour toutes les femmes qui n’en peuvent plus d’avoir peur, de ne pas être prises au sérieux et de toujours devoir se justifier. À propos de l'autrice Taous Merakchi est autrice, journaliste et créatrice de podcasts. Elle a publié (sous le pseudonyme de Jack Parker) Le Grand Mystère des règles (2017), Lettres à l’ado que j’ai été (2018), Witch, please (2019), et Mortel (2020). « Taous Merakchi questionne à l’aune de sa propre histoire les origines et les conséquences de la colère des femmes. » ELLE « Avec son écriture brute teintée d’une rage absolument jouissive, Taous Merakchi écrit pour toutes celles qui, comme elle, en ont assez. » Les Inrocks « L’autrice représente une génération de femmes qui n’accepte plus ni violences, ni sexisme, ni accusations d’hystérie. Pour elle, il est temps de dire aux femmes que leur colère est légitime. » Ouest-France « Un essai qui revalorise cet élan trop souvent décrié. » Causette « Une réflexion à l'écriture tranchante, qui remue le ventre comme l'intellect. » Terrafemina « Étouffée par la société patriarcale et ses injonctions au calme, la colère des femmes est contenue depuis la nuit des temps. Dans Vénère, l’écrivaine Taous Merakchi raconte, avec rage, ce que c’est que d’être “une femme en colère dans un monde d’hommes”. » Marie Claire « Taous Merakchi a choisi de prendre la parole, à travers son livre, en assumant pleinement sa colère qu'elle qualifie d'un état "vénère". Parce que la peur ne devrait pas exister face aux hommes et leur manière de régir la société quand on est une femme. » France bleu