Prix public : 7,30 €
Un grand roman français sur le crack Son phrasé est celui d’un garçon pressé. Les images qu’il convoque, autant de coups de feu dans l’âme. L’itinéraire de Matthieu Seel, dit « Charles », ne souffre aucun temps mort. Sa naissance sous X, son parcours de gosse aux mille questions, puis ses premiers joints dans le 19e arrondissement de Paris, son blase choisi pour la vie, ses déambulations sous crack, il les raconte. Et un beau jour, il a sombré. Mais Matthieu a fini par supplanter « Charles ». Sa rédemption après l’addiction, son sevrage, il les raconte aussi. Rien ne dure vraiment longtemps, c’est un constat et c’est un voeu, un hymne à ceux qu’on croise sans les regarder, une trace écrite de toute la violence du monde. C’est le récit lumineux d’un garçon sensible qui avait toutes les cartes pour mourir et a choisi de vivre. À propos de l’auteur « Charles », c’était son blase quand, à trente ans, il racontait son quotidien de fumeur de cailloux dans Crackopolis (Arte radio). Matthieu Seel livre avec Rien ne dure vraiment longtemps un premier récit immersif et poétique. « Entre Calaferte et Edward Bunker, Matthieu Seel a écrit le premier grand roman français sur le crack. » Virginie Despentes « Un beau roman électrique et sur le fil qui bouleverse, nous prend à la première page pour nous laisser, à la dernière ligne, époustouflés. » Victoire Vidal, librairie La Manufacture, Page des libraires « Un style uppercut, apte à rendre l’urgence de cette vie brûlée par les deux bouts. » Camille Thomine, Lire Magazine littéraire « Dans son roman autobiographique, Matthieu Seel n’édulcore rien. » Pauline Darvey, Le Parisien « C’est une plongée abyssale dans le crack que décrit Matthieu Seel dans son livre. » Carole Lefrançois, Télérama