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Cet ouvrage questionne les 3 notions d'éducation inclusive, d'accessibilité et de territoire(s)â? Comment comprendre que l'École-l’Université inclusive, qui se doit de proposer des environnements d'apprentissage accessibles, puisse être pensée au regard de la notion de territoire, objet d'étude et de préoccupation de plus en plus de politiques et d'économistes ?
En quoi cette notion de territoire décrite comme un système complexe peut-elle participer d'une réinvention de l'école et ainsi d'un questionnement sur la diversité, comme vecteur de matérialisation des droits de l'homme ?
Le concept de territoire par sa multi-dimensionnalité décrit en effet, non seulement l'insertion de chaque individu dans un groupe social, dans des groupes sociaux dits de référenceâ;  il traduit une dimension politique, qui peut illustrer «âla nature intentionnelle, le caractère volontariste de sa créationâ» mais il revêt également tout un champ symbolique qui «âcontribue à fonder le sentiment d'identité collective des hommesâ» et renvoi à une temporalité et à une historicité  en matière de construction. Ainsi, à partir de ses différentes dimensions, le concept de territoire, peut favoriser un élargissement dans la compréhension de ce phénomène qu’est l'éducation inclusive. Il constitue de façon certaine un prisme nouveau, à partir de trois entrées distinctes, en tant qu'espace imposé pour une promotion de cette récente éducation, mais aussi en tant qu' espace produit, perçu, vécu, amenant notamment à interroger le sens, le sentiment d'appartenance et  d'appropriation pour les acteurs et enfin, comme un système où l'éducation inclusive s’appréhende dans un environnement imprécis, qui lie et plonge des acteurs dans des situations incertaines, quant aux décisions à prendre et à leurs multiples conséquences.