Prix public : 20,00 €
En 2022, sous l’impulsion des soignants de l’unité de soins en milieu pénitentiaire intervenant en centre pénitentiaire, chercheurs et artistes internationaux se sont retrouvés à l’université d’Avignon pour évoquer
et réfléchir sur la place du corps en détention.
Enjeux psychique, philosophique, anthropologique, médical, mais également complexe et non réductible à une quelconque logique, le corps peut se faire objet qui se modèle ou surface sur laquelle s’inscrit
l’indicible. Il se donne à voir, mais peut aussi se faire invisible, il peut être revendicatif comme tabou. Il doit être sur veillé, parfois isolé. Il est pansé, soigné, et même parlé, mais aussi abandonné. Il est transformé,
modifié, il écrit et l’on écrit dessus. Il se sexualise, se fait sujet, mais peut aussi être attaqué, mutilé. Il traverse l’histoire, mais peut aussi être une histoire qui par fois cherche un conteur. Il s’investit et s’habite, mais peut aussi être lieu de l’oubli et errer de cellule en cellule.
Ce livre ne se limite pas à la publication d’actes, il est une proposition de continuité et d’ouverture, un moment d’après colloque, pour que la réflexion se poursuive, une invitation à ne jamais faire taire la pensée.
L’ouvrage a été dirigé et coordonné par Florent Sarnette, Christine Dominique Bataillard, Élodie Monier, Joëlle Palma et Anthony Viscart, tous soignants.