Prix public : 22,00 €
<p>L'étude du cinéma comme source et agent de l'histoire a fait l'objet de nombreux travaux depuis ceux des pionniers des années I960. Ce champ de recherche n'en reste pas moins jeune ; il appelle l'invention constante des méthodes, le renouvèlement des objets et des sources, le dialogue avec des disciplines plus anciennes.</p><p>C'est à ce vaste chantier que contribuent les auteurs réunis dans ce volume dont les thèses ont été dirigées par Sylvie Lindeperg. Cette jeune génération de chercheurs arpente de nouveaux territoires géopolitiques comme le bloc de l'Est, le Maghreb, le Rwanda. Elle forge des outils adaptés à ses curiosités et à ses questionnements - le cinéma militant, la création collective, la fabrique des images, la migration des imaginaires -, les envisageant dans leurs dimensions politiques, socio-culturelles, esthétiques et formelles.</p><p>La première partie de l'ouvrage examine les liens du cinéma au politique, appréhendés à travers la question de l'engagement. Elle s'intéresse aux collectifs militants dans la France de l'après-1968, mais aussi à la fabrication des films dans des contextes non démocratiques - le bloc de l'Est et le Maroc d'Hassan II.</p><p>La seconde partie porte sur le travail des opérateurs pendant la Seconde Guerre mondiale et lors du génocide des Tutsi. Elle interroge le rôle de ces images dans l'élaboration de la mémoire et des réminiscences du passé.</p><p>Cet ouvrage, préparé sous la direction de Sylvie Lindeperg, est le neuvième volume de la collection "Histo.Art", présentant les travaux de l'École doctorale Histoire de l'art de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.</p>