Prix public : 22,50 €
<p data-mce-fragment="1">« Imagine que tu retrouves la coupe ? Une fois la Rose de Djam en ta possession, serais-tu tentée d’en user ?</p><p data-mce-fragment="1"><span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri;" data-mce-fragment="1">–</span> Euh… Tu veux dire pour voir dedans ?</p><p data-mce-fragment="1"><span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri;" data-mce-fragment="1">– Évidemment ! Pas pour y boire un cru syrien ! »</span></p><p data-mce-fragment="1">Elle eut soudain l’impression que quarante esprits la sondaient.</p><p data-mce-fragment="1">Yokhannân insista :</p><p data-mce-fragment="1">« Hé bien ! Si tu pouvais accéder à tous les secrets de l’univers, d’un seul coup d’œil, n’y succomberais-tu pas ?</p><p data-mce-fragment="1"><span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri;" data-mce-fragment="1">– Je ne crois pas, dit Sibylle, en rejetant une mèche de son front et en lui rendant son regard. Je ne suis pas certaine qu’ils soient tous agréables à regarder. »</span></p><p data-mce-fragment="1"></p><p data-mce-fragment="1">Sibylle, notre jeune Normande, héritière d'un fort de la principauté d'Antioche, a trouvé mari en la personne de Pèir, un Gascon ombrageux, et répondu, au prix d'un périple hasardeux vers l'est, à l'appel des quarante saints du monde réunis à Amid.</p><p data-mce-fragment="1">Sa mission ? Se rendre dans la montagne près de Mossoul pour arracher au « dragon <span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri;" data-mce-fragment="1">» </span>la Rose de Djam. Mais entre-temps, Shudjâ’, le faqîr qui fut le maître de Sibylle dans son enfance, s'est laissé capturer par les Noirs, qui s'y entendent en torture et tourments de toute nature...</p><p data-mce-fragment="1"></p><p data-mce-fragment="1"><span style="font-family: 'Franklin Gothic Book',sans-serif;" data-mce-fragment="1">« Dans la lignée du « Clan des Otori », de Lian Hearn, comme du<em data-mce-fragment="1"><span style="font-family: 'Franklin Gothic Book',sans-serif;" data-mce-fragment="1"> Roman de Baïbar</span></em>, cycle narratif arabe du Moyen Âge, « La Rose de Djam » puise dans l’imaginaire féerique de l’Orient médiéval. Sandrine Alexie y renouvelle les sources d'inspiration de l’<em data-mce-fragment="1"><span style="font-family: 'Franklin Gothic Book',sans-serif;" data-mce-fragment="1">heroic fantasy</span></em>. Un courant d’air frais dans un registre très attaché à l'esthétique de J. R. R. Tolkien. »</span></p><p data-mce-fragment="1">Élisa Thévenet, <em>Le Monde</em></p>