Prix public : 17,00 €
Dans la Lettre à mon dictateur, son plus récent roman autobiographique après La Vallée de la jeunesse, Eugène retrace en grandes lignes l’image du tyran des Carpates, vue tout d’abord à travers les yeux d’un enfant de six ans − une relation distante, voire même inexistante. Ces rapports changent au fil de l’adolescence et de la jeunesse, accompagnées d’une bonne dose de curiosité, arrivant à l’âge mûr avec l’esprit contrarié et bouleversé par la grande découverte du vrai rôle que Nicolae Ceau escu a dans sa vie. La Lettre à mon dictateur se forge donc à travers et autour de l’image du conduc tor, prouvant ainsi qu’il est encore assez présent dans le quotidien des Roumains et que cette période douloureuse de l’histoire de la Roumanie laisse une cicatrice toujours visible dans les esprits de ceux qui l’ont vécue. Une lettre publique, certes, ayant un destinataire officiel, mais également un monologue épistolaire adressé au grand public, invité à replonger dans l’atmosphère du joug communiste roumain.