Prix public : 21,50 €
<p style="margin-block: 0px 0.9rem; color: rgb(46, 45, 44); font-family: "Cormorant Garamond", serif; font-size: 20px;">Après <em style="">Lire Lolita à Téhéran</em>, Azar Nafisi fait le choix d’une forme éminemment personnelle : <em style="">Lire dangereusement</em> se compose de cinq lettres adressées à son défunt père – ancien maire de Téhéran emprisonné par le régime du Shah d’Iran – comme pour reprendre un dialogue interrompu.</p><p style="margin-block: 0px 0.9rem; color: rgb(46, 45, 44); font-family: "Cormorant Garamond", serif; font-size: 20px;">À la lumière de grandes figures de la littérature, hors des sentiers battus, de Salman Rushdie à Margaret Atwood, en passant par Zora Neale Hurston, Toni Morrison ou James Baldwin, Azar Nafisi explore la fiction comme arme de résistance : lutter contre la pensée unique, s’ouvrir à une pluralité de voix pour mieux connaître l’autre – y compris son ennemi. Ou comment se mettre en danger, permettre le questionnement et la contradiction, « voir le monde à travers les yeux d’autrui et chercher à comprendre des expériences qui ne sont pas les nôtres », à l’heure où l’omniprésence de la réalité virtuelle nous déshumanise – et nous trompe. Le fléau de la pensée unique est typique des régimes totalitaires : Azar Nafisi dresse un saisissant parallèle entre les méthodes de la République islamique qu’elle a connues en Iran et la situation politique et intellectuelle des États-Unis sous l’ère Trump, où le mensonge s’érige en vérité unique…</p><p style="margin-block: 0px 0.9rem; color: rgb(46, 45, 44); font-family: "Cormorant Garamond", serif; font-size: 20px;">Dans <em style="">Fahrenheit 451</em> les exilés risquaient leur vie pour sauver la littérature en apprenant par coeur les livres qui les ont marqués… Azar Nafisi nous invite elle aussi à la contestation, à « lire dangereusement ». Une ode à la littérature, à la pensée et à la résistance, qui s’achève sur un appel : « Lecteurs du monde, unissez-vous ! »</p>