Prix public : 10,00 €
C'est une pochade en vers, sous la forme de deux saynètes en miroir (respectivement fin XVIIème et début XXIème siècles) présentant deux couples qui, après séduction et serments amoureux, vont devoir piteusement renoncer à l'amour sur injonction de parents intransigeants. Célimédon, jeune tendron qui au premier tableau séduit le baron Urgonte son voisin, va devoir affronter, dans un combat perdu d'avance, un père intraitable, qui a d'ores et déjà choisi pour elle un parti, enviable selon ses propres critères, hautement toxique selon ceux de sa descendance. Quant à Grégoire, qui lors du second tableau a réussi à conquérir le cœur de Valérie, il va se heurter à l'une de ces fameuses « mères juives », ces monstres d'amour qui nous idéalisent tellement qu'elles ne respirent que par nous leurs fils, nous prêtent des dons, des qualités, que de toute évidence nous n'avons pas au centième, et ne voient, dans les femmes que nous avons l’outrecuidance d’aimer, que des rapaces et des destructrices de foyer. Tout n'est pas bien qui ne finit pas bien... même pas par des chansons, c’est dire ! Jeune septuagénaire, Jean-Philippe TEYTAUT, qui a exercé pendant quarante ans un métier du droit, exprime ici son amour du beau langage. Il a publié en 2004 un recueil de nouvelles, « Bluettes début de siècle » (éditions Bénévent) ainsi qu'un roman, « Les jardiniers de Luang Prabang » (Editions de l'Avenir). Marié, père de trois enfants, il partage sa vie entre le Bordelais et la Bretagne.