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Le coeur d'un peuple (versant spirituel) n'est pas le peuple (versant physique), celui qui manifeste ou fait grève. Son coeur spirituel possède une compétence morale et une sagesse lui permettant de se gouverner. Pour approcher ce mystère, l'auteur commence par revisiter l'état de nature depuis qu'Homo sapiens enterre ses morts avec respect et amour. Puis il expose que la nature humaine est double et que son côté spirituel, malheureusement abandonné depuis Descartes, n'avait rien à voir avec le religieux. Ses recherches ont révélé que nous naissions tous à la fois altruistes et égoïstes, démocrates et tyrans, et qu'il n'y a pas de destin prédéterminé : il dépend de notre libre arbitre. La seule vocation de l'humanité est d'« apprendre à nous aimer les uns les autres ». Puis, à partir de la notion d'« objet spirituel », Jean-Charles Conti redéfinit le pouvoir, la politique, mais aussi la fraternité, l'égalité, la liberté et plus généralement les « valeurs universelles ». Enfin, plus concrètement, l'auteur propose « trois piliers altruistes » pour une démocratie directe juste et équitable, une « économie spirituelle » et un « capitalisme coopératif » autour d'une « croissance spirituelle dans une décroissance matérielle » et, ceci, avec l'« argent magique ». À l'âge de 30 ans, Jean-Charles Conti reçoit la foi : le monde spirituel qu'il découvre à cette époque lui semble tout aussi réel que le monde physique. Vingt ans plus tard, il obtient une licence de philosophie et de psychologie à Nice et s'interroge sur le refus de l'université d'admettre l'existence d'un monde spirituel et donc sur sa méconnaissance assumée de ce qu'il estime être la partie fondamentale de l'être humain. Il fait alors la connaissance de Corinne Munier, clairaudiente de naissance, qui deviendra sa compagne jusqu'à son décès prématuré en 2012, des suites d'un cancer. Corinne communiquait avec ses frères angéliques et transcrivait leurs réponses. Jean-Charles Conti réalise ainsi que certains Anges s'incarnent sur terre depuis toujours. Grâce à Corinne et aux Anges, il a conçu l'idée de « démocratie directe, spirituelle-laïque » : une réelle démocratie au sein de laquelle le pouvoir s'exerce en commun au profit du Bien commun. Depuis cinq mille ans, les malheurs subis par les peuples sont d'origine politique et toute décision politique est, avant tout, spirituelle et morale. Il est donc urgent de rendre aux peuples leur pouvoir souverain.