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L'écrivain avait rendu un service signalé à MarieThérèse Geoffrin, fameuse par le salon littéraire qu'elle tint avec tant de distinction. Pour lui témoigner sa reconnaissance, elle fit un jour déménager tous les pauvres meubles du philosophe et les remplaça par d'autres qui, quoique plus beaux et meilleurs, ne méritaient pas cependant, paraitil, un éloge si pompeux. Le lecteur remarquera une admirable appréciation du talent du peintre Vernet. Le texte a parfois été considéré comme une introduction au Salon de 1769. À plus grande échelle, ce petit texte, écrit sur un ton ironique, est prétexte à une réflexion douceamère sur le destin des philosophes face à la prospérité et les compromis auxquels l'intellectuel vieillissant peut, l'âge aidant, se laisser aller.