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« L'ultraviolet était un signe du matin, on réveillait finalement de notre rêve, On dormait profondément, c'est vrai, on n'en avait pas besoin de preuve, Dès les premiers rayons du Soleil, les abeilles partaient recueillir les fleurs, Ce n'étaient pas des rayons standards, c'étaient des rayons ultraviolets, C'était la couleur venue du Soleil depuis des siècles sur la planète Terre [...] L'ultraviolet existant dans les rayons du Soleil faisait briller les coeurs des fleurs, [...] Les abeilles détectaient le coeur, le nectar des fleurs par la force ultraviolette. [...] La fleur portant le signe « - » et l'abeille le signe « + », leur relation faisait naître étincelle, Dans leur relation électromagnétique l'information de l'amour pouvait se transmettre, C'était une symbiose absolue de la vie : la fleur aimait l'abeille et l'abeille aimait la fleur. Et nous, qu'est-ce qu'on voulait faire avec notre vie, qu'est-ce qu'on planifiait de faire ? Comment pouvait-on définir nos actions pour assurer la symbiose sur la planète Terre ? Pourquoi nos manoeuvres étaient destructrices, pourquoi on n'arrivait pas à le faire ? [...] La nature ne pouvait pas nous faire entendre car nous avons fermé la porte interne, [...] L'univers attendait. Jusqu'à quand attendrait l'ultraviolet ? » Après avoir terminé ses études de MBA à l'Université de Versailles, Geoni travaille dans les services ressources humaines d'entreprises. Le monde des affaires lui révèle les faiblesses des individus face aux défis du changement d'époque sur la planète. Elle quitte alors la ville pour retourner dans son village natal et devenir apicultrice. Depuis, elle écrit des nouvelles mystiques sur la vie de la Terre et de ses habitants. Ses récits exposent l'alchimie profonde cachée dans la nature humaine.